I have a dream: les rêves d’hier sont les réalités d’aujourd’hui

Réponse au commentaire d’Yves  :

I have a dream : les réalités d’aujourd’hui sont les rêves d’hier

L’Europe a fait du développement durable un de ses axes majeurs, même si d’autres régions du monde nous dépassent actuellement. Ce développement s’appuie notamment sur le développement économique, le développement humain et la trace environnementale. Le développement humain considère en général la promotion sociale plus que le développement de l’homme dans tous les aspects et néglige notamment l’aspect « être « ( le développement de soi en tant que personne ) . Pour cette raison nous voulons faire la proposition suivante à la commission européenne chargée de formation :

«  dans le cadre du développement durable, le développement de l’homme en tant qu’être humain est largement négligé, il nous parait indispensable que tous les futurs responsables économiques et politiques, enseignants etc… soient formés au développement de soi . Cela contribuerait au progrès de notre société.

Des personnes reconnues pour leur expérience et leur sens de l’humanisme proposeraient un contenu à ce programme.

Pour inaugurer cette nouvelle action, serait joué, simultanément dans les 27 pays d’Europe, « le bourgeois gentilhomme » de MOLIERE . Ce spectacle serait suivi d’un débat.

La promotion serait assurée par un acteur qui conjugue son rôle d’entrepreneur, de responsable associatif et de promoteur de culture et qui jouerait le rôle principal en FRANCE.

Nous avons commencé à prendre des contacts au théâtre antique de PLOVDIV en BULGARIE           (voir news précédente), celui d’ EPIDAURE en GRECE . nous sommes en lien avec LE MANS pour la France.

La date du 15 10 2011 a été proposée.

Affaire à suivre……..

Réponse au commentaire d’Annie et olivier

Vous faites bien de rappeler cet excellent souvenir. Ce voyage a des points communs avec l’accès au sommet du MONT BLANC.

–          c’est bien entendu un exercice d’endurance. Partir 7mois, ce n’est pas voir le maximum de choses, comme on peut le faire en 3 semaines de vacances. Nous devons trouver un rythme qui soit un mode de vie dans lequel nous sommes bien, comme dans la longue marche vers le sommet.

–          Nous rencontrons des imprévus, ca fait partie du voyage et l’adaptation est constante. Nous apprenons à le faire avec plaisir, même si ce n’est pas comme nous l’avions imaginé. Et ca donne le charme.

–          Nous devons écouter nos sensations pour que le plaisir reste entier dans la durée.

C’est en lisant un livre qui nous accompagne que j’ai mesuré ces aspects et bien d’autres.

Il s’agit du livre d’EDGAR MORIN   «  amour, poésie, sagesse »             aux éditions du seuil.

C’est une bonne réflexion sur l’équilibre entre la vision rationnelle, scientifique de notre société et l’aspect poésie au sens large : littéraire, philosophique …. Et humaniste, ce qui rejoint le point précédent.

6 Commentaires le I have a dream: les rêves d’hier sont les réalités d’aujourd’hui

  1. Bonjour les déclencheurs de rêves, bonjour Geneviève et Daniel,

    Je prends enfin du temps pour rêver avec vous. prendre du temps pour rêver, ne serait-ce pas ceci la fin mot de l’histoire de l’humanité. rêver pour accomplir, rêver pour créer, rêver pour oser. à la lecture du message de caroline, je prends conscience une nouvelle fois du profond besoin que nous avons de réajuster les choses. de remettre l’humain au centre de l’histoire et de rapprocher les gens, de les faire s’écouter. je vais vous faire un aveux. en cours de ma semaine passée, j’ai animé 3 journées de formation avec 13 commerciaux sur la thématique commerciale. sexy comme sujet non ? je souhaitais aborder le sujet de l’égo et du « sois qui tu es » pour les rendre plus forts dans l’authenticité. eh bien je peux vous dire que c’était un grand moment de partage. on a laissé tomber les techniques de vente pour parler de SOI et de l’Autre. les émotions étaient au rendez-vous. certains firent des confidences. nous en avons tous déduit que l’humain est profondément bon et amoureux de l’autre. qu’il sait être partageur et à l’écoute mais qu’il a perdu le mode d’emploi… perdu au fond de sa mallette de masques et de costumes trop grands pour lui.je ne connais pas le « bourgeois gentilhomme ». mais je peux vous proposer le texte de Jacques Salomé « Quand je te demande d’être écouté ». texte qui invite à réfléchir sur le fait que le silence est parfois plus causant que la parole. juste un extrait : »quand je me sens écouté, je peux enfin m’entendre ».
    bonne route les amis, merci à vous pour ce moment passé devant mon pc…

  2. A propos de cette intéressante proposition euro-culturelle, qu’est-ce qui vous a fait choisir « le bourgeois gentilhomme ? »
    Bise,Elisa

    • Réponse au commentaire de Elisabeth sur le choix du   »  bourgeois gentilhomme  »   en guise de lancement d’une formation européenne à l’humanisme pour tout responsable politique et économique.
      la première raison est intuitive et spontanée. Elle fait suite à une représentation de cette pièce dans laquelle Mr Jourdain est interprété par un de nos amis . La version nous avait séduit et nous en avons déjà fait la promotion. Il serait intéressant que Yves, l’ami en question , qui s’est déjà manifesté sur le blog, réagisse à cette question.
      La deuxième raison est que la pièce nous semble adaptée au sujet. Elle illustre parfaitement les pièges d’un responsable au sommet de son art. Mr Jourdain confond être et paraître,il est narcissique,il n’existe que dans le regard des autres,il n’accepte pas la contradiction. Or ces travers constituent une maladie largement répandue . Après avoir pris des responsabilités pour la bonne cause, il est facile de se faire prendre au piège de l’égo, qui est un maître redoutable et fait souvent oublier les nobles motivations du début. D’où l’importance de prendre conscience de ce piège pour prévoir un traitement préventif.

  3. Philippe Calbo // 11 décembre 2009 á 20 h 45 min //

    Merci à Caroline / Toutes nos amitiés à Geneviève et à Daniel

    Bonjour,
     
    je souhaite réagir au commentaire de Caroline posté
    le 26 novembre. J’ai particulièrement apprécié son témoignage
    à l’appui de l’amendement qu’elle suggère à Daniel et Geneviève.
    L’expérience qu’elle a vécue dans l’atelier de 4 jours contre
    les discriminations est édifiante. Bravo à la modératrice
    qui a su trouver une astuce pour faire se glisser, une partie des participants,
    dans la peau de "l’autre". Dommage pour les "participants obtus"
    qui n’ont pas su saisir l’occasion de mesurer combien certains énoncés
    banals dans la communication peuvent être mal vécu.
    Je partage un peu moins le regard que Caroline [que je ne connais
    pas] porte sur "La déclaration universelle des droits de l’homme".

    Je m’explique.
    Ce que dit le commentaire posté le 26 novembre : Voir
    le post de Caroline

    […]rappeler que La déclaration universelle des droits de l’homme
    a été écrite dans un contexte social où les femmes
    n’étaient pas perçues comme les égales des hommes
    – même si le premier article stipule « tous les hommes
    (sic) naissent libres et égaux en droits quelque
    soit leur sexe (…) ».
    Ce que l’on peut lire dans la Déclaration universelle des droits de
    l’Homme de 1948 Voir
    le texte de l’ONU

    Voir également sa version
    en français
    qui est un original officiel, signé et approuvé
    par les membres fondateurs des Nations unies (dixit Wikipedia) : visible dans
    la bibliothèque numérique multilingue Wikisource.
    Article premier
    Tous les êtres humains naissent libres
    et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison
    et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de
    fraternité.
     
    Ce que l’on peut lire dans la Déclaration des droits de l’Homme et
    du citoyen de 1789. Voir
    les textes fondamentaux.

    Art. 1er.
    Les hommes naissent et demeurent libres et égaux
    en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que
    sur l’utilité commune.
    Je vous invite à vous reporter au site du Ministère
    de la Justice (France) pour constater ce contenu. Voir
    site du Ministère de la Justice
    .
    Qu’en penser ?
    A ce niveau de la réflexion, je suis
    tout à fait d’accord avec Caroline : en 1789, le contexte était
    différent de celui de … 1948. " les femmes n’étaient
    pas perçues comme les égales des hommes" comme le souligne
    à bon escient ce post. Cependant, je prie Caroline de me préciser
    l’origine du texte qui contient cette référence au sexe ("quel
    que soit leur sexe"). A ma connaissance, si une différence
    était revendiquée, elle était basée sur "l’utilité
    commune" (voir article 1) dans une société où la bourgeoisie,
    acteur premier des mouvements révolutionnaires, désirait ardemment
    occuper une place qu’une toute petite minorité de privilégiés
    semblait vouloir préserver.
     
    Par ailleurs, je crois qu’il faut éviter
    de faire l’amalgame entre la Déclaration universelle
    des droits de l’Homme de 1948 et la Déclaration
    des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 qui a servi, mais si peu,
    de base à la rédaction de la précédente. Nos contemporains
    doivent se contenter de la dernière proclamation. Elle est d’ailleurs
    plus généreuse et … universelle que celle de la révolution
    bourgeoise de 1789.
     
    Nous retiendrons également qu’en 1948,
    encore, l’égalité femme/homme était loin d’être universelle.
    Rappelons, pour mémoire, que le droit de vote n’a été accordé
    aux femmes (voir
    site sur ce thème)
    qu’en 1952 en Grèce, 1971 en Suisse, 1974 au Portugal,
    pour ne citer que quelques exemples. A noter aussi que parmi les pays du Moyen-Orient
    qui ont participé à la préparation de la déclaration
    de 1948, l’Arabie saoudite refusait l’égalité homme/femme : il
    a fallu attendre 60 ans pour les mentalités changent (voir soixante
    ans
    ) et que le royaume signe cette déclaration.
     
    Mais je vois que je me laisse aller. Trop d’information
    nuit à l’information. Nous pourrions parler de l’éducation, de
    l’accès au travail, de l’excision, …
    Je reviens au propos initial :
    Daniel et Geneviève ont été
    sensibles à la remarque d’ordre sémantique de Caroline. Mais derrière
    la sémantique se cache tout un regard sur l’autre sexe, cette moitié
    d’humanité.
    Et aujourd’hui …
    J’ai la conviction que la susceptibilité
    de certaines personnes à l’égard de ce qui peut être perçu,
    à juste titre, comme un langage discriminant, repose sur une question
    de sémantique :
    En français : on a transcrit le titre

    the Universal
    Declaration of Human Rights

    il n’est pas question de man
    vs women.
    par
    la Déclaration
    universelle des droits de lhomme

    L’"humain" s’est transformé en "Homme".
    En espagnol :
    la Declaración
    Universal de Derechos Humanos

    la traduction n’a pas retenu le terme hombre
    = homme vs femme
    Il conviendrait de voir les autres traductions (italien, russe,
    … pakistanais, wolof, …). Je suis prêt à parier que certaines
    langues ne disposent pas de termes pour distinguer homme/humain. D’autres langues
    ont vraisemblabement plusieurs termes pour désigner les Hommes/Humains.
    Mille mots, mille nuances pour désigner cet animal étrange qui
    prétend pouvoir édicter des droits valables universellement.
     
    Merci à Caroline qui nous invite à être
    vigilants pour que la magie des mots viennent adoucir nos relations et nos échanges.
    Merci à Daniel et Geneviève qui nous permettent
    de (voyager) et de réfléchir dans un partage amical.
     
    En toute amitié.
     
    Philippe
     
     
     
     
     

  4. caroline,
    ton commentaire nous touche. nous essaierons d’en tenir compte dans les articles à venir.Les habitudes sont parfois tenaces,j’espère que nous intégrerons ce point important.

  5. Genviève et Daniel,

    Quel plaisir de vous lire et de parcourir l’Europe avec vous !

    Très peu de temps malheureusement pour réagir aujourd’hui. Juste une proposition d’amendements : pourrait-on parler systématiquement « d’être humain » et non « d’homme »?

    Raison : je suis un être humain à 100 %. Mais, en aucun cas, je ne suis un homme.

    Au Burkina, lors d’un atelier de 4 jours contre les discriminations, nous avions mené-e-s une expérience très intéressante. Au début de l’atelier, la modératrice avait expliqué que, lorsqu’elle dirait « elles », les hommes seraient inclus. Lorsqu’elle dirait « participantes », les participants seraient inclus. Lorsqu’elle parlerait des « citoyennes », les citoyens seraient inclus, etc. Un peu « femme avec un grand F » … pour parodier l’expression « homme avec un grand H ». Le résultat fut surprenant. Magique. Pas facile pour un homme de se sentir saluer lorsque la modératrice lance le matin un chaleureux « bonjour à toutes ! ». La prise de conscience s’est effectuée aussi bien par les participants (à l’exception des participants obtus qui dénigrèrent la parodie) que par les participantes.
    On sous-estime considérablement le pouvoir des mots. Ce pouvoir peut être discriminant ou bien intégrateur. A nous de choisir.

    Je travaillais dans le domaine des droits humains et la référence à « La déclaration universelle des droits de l’homme » était bien entendu le premier argument des opposant-e-s à l’utilisation d’un langage non discriminant. Mais il était facile de rappeler que La déclaration universelle des droits de l’homme a été écrite dans un contexte social où les femmes n’étaient pas perçues comme les égales des hommes – même si le premier article stipule « tous les hommes (sic) naissent libres et égaux en droits quelque soit leur sexe (…) ».
    Parler « d’homme » ou lieu « d’être humain » est un réflexe bien ancré et séculaire mais c’est un réflexe masculin.
    On peut décider de dire « les hommes et les femmes » ou bien « les êtres humains », « les personnes », etc.

    Les opposant-e-s rétorquent : « les hommes et les femmes, c’est trop long ». Ce qui me fait sourire : en quoi est-ce plus long que « homme avec un grand H » ??

    C’est une question d’habitude, de vigilance. C’est un peu difficile au début mais on s’y fait très très vite. Tentez l’expérience, vous verrez, c’est magique !

    Caroline

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